Fonds de dotation pour le rayonnement de l'église Saint-Germain-des-Prés
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de Saint-Germain-des-Prés

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qui appartient à toute l’humanité.

Une histoire qui s’écrit depuis 1500 ans

LA PLUS ANCIENNE ÉGLISE DE PARIS

Fondée en 543 par Childebert, fils de Clovis,

cette église offre un exemple architectural d’exception. Des souverains mérovingiens à l’an mille, des élans gothiques aux ferveurs classiques, des enthousiasmes décoratifs du XIXe siècle à la sobriété du nouveau millénaire, l’histoire de la France se lit dans ses pierres, et tout autant l’aventure humaine, la foi, la quête du beau. Au carrefour de la spiritualité, des arts, de l’histoire, Saint-Germain-des-Prés rayonne bien au-delà des limites de son quartier. Pour le monde entier, le cœur de Paris bat à Saint-Germain-des-Prés.

DÉCOUVREZ TOUTE
L‘HISTOIRE DE L’ÉGLISE

roi-childebert-paris-saint-germain-des-pres

Le roi Childebert 1er (mort en 558), fondateur de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Musée du Louvre. 

Fondée au VIème siècle par le roi Childebert, fils de Clovis et l’évêque Germain, la première basilique fut construite pour abriter les reliques de Saint-Vincent-Sainte-Croix ramenées de l’Espagne. L’abbaye prospère jusqu’aux incursions normandes qui entraînent la destruction des bâtiments monastiques. L’église est reconstruite sous l’impulsion de l’abbé Morard dans ce temps mythique de l’an Mille, qui devient une vaste basilique romane dont sont conservés la tour porche et le vaisseau de la nef.

En 1150, elle est dotée d’un nouveau chevet et d’un nouveau sanctuaire, manifeste du premier art gothique avec une élévation à trois niveaux (grandes arcades, fausses loggia et fenêtres hautes), des arcs-boutants novateurs, un déambulatoire à chapelles rayonnantes avec couvrement de croisées d’ogives. La chapelle de la Vierge édifiée au cours du XIIIe siècle par l’architecte Pierre de Montreuil, demeure l’un des mythes perdus de l’architecture rayonnante. 

sainte marguerite

Portail de la chapelle de la Vierge de Saint-Germain-des-Prés, Musée de Cluny.

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Eglise Saint-Germain-des-Prés au XVIIè siècle.

Au cours du XVIIème siècle, la congrégation de Saint-Maur, refonde l’abbaye en lançant une importante campagne de travaux. Dans une démarche d’unification, le voûtement de l’ancien vaisseau roman est ainsi prolongé dans la nef. Une nouvelle chapelle est édifiée, la chapelle Saint-Maur, qui accompagne la recomposition du transept et l’agrandissement des baies dans la recherche de lumière. Cette chapelle correspond également à un développement vers le sud et donc vers la ville, accompagné par la recomposition du portail Sainte-Marguerite.

Durant la révolution, l’église est épargnée par les destructions et est affectée comme raffinerie de salpêtre. Après le Concordat et la reprise du culte, très endommagée, elle est restaurée entre 1820 et 1830 par Hippolyte Godde, architecte inspecteur des églises parisiennes. Cette campagne d’intervention sur les structures est suivie de la construction de la chapelle axiale de la Vierge et de la composition d’un décor de toiles marouflées en grisaille par François-Joseph Heim.

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Portail de la chapelle de la Vierge de Saint-Germain-des-Prés, Musée de Cluny.

abbaye saint germain des pres palais abbatial

“Le peuple délivrant les gardes françaises à l’abbaye St-Germain, le 30 juin 1789” par Pierre-Gabriel Berthault, Paris, musée Carnavalet. 

Entre 1842 et 1870, elle est à nouveau restaurée lors d’une campagne majeure engagée sous la direction de l’architecte Victor Baltard, qui succède à Godde. Un programme iconographique sur le thème de l’Ancien et du Nouveau Testament, se déployant sur l’ensemble des parois de l’église, est confié à un seul artiste, le peintre Hippolyte Flandrin (choeur et nef ) qui participe au renouveau de la peinture monumentale sacrée, mémoire de la peinture murale romane ou italienne, dans une perpétuelle réinvention des arts décoratifs chrétiens. Ces références conditionnent également la recherche et l’application des techniques de peinture à la cire. Hippolyte Flandrin est assisté du peintre décorateur Alexandre Denuelle pour le riche décor ornemental.

Après la mort d’Hippolyte, son frère Paul lui succède pour achever les peintures de la nef et Sébastien Cornu réalise le décor peint du transept sur toiles marouflées.

L’église de Saint-Germain-des-Prés est classée au titre des monuments historiques en 1862.

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Un ensemble décoratif unique

EN 1842 LA RESTAURATION DE L’ÉGLISE EST CONFIÉE A L’ARCHITECTE VICTOR BALTARD

Phénomène rare dans l’histoire de l’art,

la décoration de l’église fut confiée à un seul artiste, d’où sa cohérence. Hippolyte Flandrin, l’élève préféré d’Ingres, conçut les ciels des voûtes, les arabesques des piliers, et un cycle de fresques aujourd’hui classé. La patine du temps a fait perdre son éclat à ce décor prestigieux.

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DE RESTAURATION

Élévation ouest du bras nord du transept

RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

A la mort d’Hippolyte Flandrin, l’architecte Victor Baltard choisit le peintre Sébastien Cornu pour réaliser le décor du bras nord du transept de l’église. S’inscrivant dans les registres décoratifs mis au point par Alexandre Denuelle, Sébastien Cornu reprend pour la paroi ouest la composition élaborée par Flandrin dans la nef.

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Élévation nord du bras nord du transept

RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

Dans le cadre des grands travaux mauristes du XVIIe siècle, l’extrémité du bras nord du transept a été intégralement reprise afin de mettre en oeuvre une grande vitrerie à dé et bordures émaillées. En 2001, celle-ci a fait l’objet d’une restauration complète menée par la Ville de Paris qui a permis de retrouver tout son éclat d’origine.

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Élévation est du bras nord du transept

RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

La paroi Est s’organise en quatre scènes historiées équivalentes représentant des épisodes de la vie du Christ. Au centre de chaque scène, le Christ se tient debout dans une attitude similaire laissant penser qu’un même modèle fut repris et adapté. La technique employée diffère également…

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Bras nord du transept

RESTAURATION DE L’AUTEL SAINT FRANÇOIS-XAVIER

L’autel du bras nord du transept initialement dédié à saint Placide puis saint Casimir fut entièrement recomposé par Godde après les troubles révolutionnaires. Au centre, la statue de saint François-Xavier, sculptée par Coustou en 1722, fut donnée à l’église par Alexandre Lenoir en 1802 et provient du noviciat des jésuites.

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Croisée de transept

RESTAURATION DU GRAND DÉCOR DU XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

L’autel du bras nord du transept initialement dédié à saint Placide puis saint Casimir fut entièrement recomposé par Godde après les troubles révolutionnaires. Au centre, la statue de saint François-Xavier, sculptée par Coustou en 1722, fut donnée à l’église par Alexandre Lenoir en 1802 et provient du noviciat des jésuites.

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Élévation ouest du bras sud du transept

RESTAURATION DU GRAND DU GRAND DÉCOR DU XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

En 1870, le peintre Sébastien Cornu meurt après avoir réalisé le décor du bras nord du transept. On choisit alors pour réaliser les peintures du bras sud Alexandre Hesse, élève de Gros, issu d’une grande famille d’artistes. De grandes toiles marouflées devaient initialement s’inscrire dans les registres décoratifs préalablement mis au point par Alexandre Denuelle,

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Baie 12 du bras sud du transept

RESTAURATION DE LA GRANDE BAIE MAURISTE DU BRAS SUD DU TRANSEPT

Dans le cadre des grands travaux mauristes du XVIIe siècle, l’extrémité du bras sud du transept est intégralement reprise afin de mettre en oeuvre une grande vitrerie composée de deux lancettes surmontées d’une rose et deux écoinçons. L’ensemble présente un motif à dé et des bordures florales émaillées à l’exception de la rose dont le motif central comporte un tétragramme sacré.

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Élévation ouest du bras sud du transept

RESTAURATION DU MONUMENT DES CASTELLAN ET DU GRAND DU GRAND DÉCOR DU XIXeme

A la fin du XVIIe siècle, Charles de Castellan, abbé commendataire de Saint-Evre de Toul finança la décoration du bras sud du transept à la condition qu’un mausolée à la mémoire de sa famille y soit érigé. François Girardon, sculpteur du roi, est alors choisi pour faire ce monument, placé en 1683 dans la chapelle Saint-Maur (à l’emplacement de l’actuel confessionnal).

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Bras sud du transept

RESTAURATION DE L’AUTEL SAINTE-MARGUERITE RECOMPOSÉ PAR HIPPOLYTE GODDE

A la fin du XVIIe siècle, Charles de Castellan, abbé commendataire de Saint-Evre de Toul finança la décoration du bras sud du transept à la condition qu’un mausolée à la mémoire de sa famille y soit érigé. Plusieurs projets furent conçu par Pierre Bullet, intégrant au centre la statue de sainte Marguerite, sculptée par Jacques Bourlet, moine convers de l’abbaye en 1705.

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Première travée nord de la nef

RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme RÉALISÉ SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

Débutant le cycle iconographique, l’Annonciation et le Buisson ardent se développe sous les figures d’Adam et Eve et de deux patriarches. Cette réalisation est l’occasion pour l’artiste de préciser sa technique de peinture à la cire, procédé déjà employé dans le chœur de l’église.

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La restauration de l’église un projet ambitieux…

6 PHASES DE TRAVAUX POUR REDONNER A SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS
TOUTE L’INTENSITÉ DE SON RAYONNEMENT

2016
Restauration du chœur et du lanternon

 PHASES-DE-RESTAURATION-2017-SAINT-GERMAIN-DES-PRES2017
Restauration du transept

 2017-2018
Restauration de la nef

 2018-2019
Restauration des bas-côtés,
du lanternon de la chapelle Saint-Maur
et des fonds baptismaux

 2019-2020
Restauration du déambulatoire

 2020
Restauration de la chapelle axiale

Le fonds de dotation

POUR LE RAYONNEMENT DE L’ÉGLISE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS

Le Fonds de dotation pour le rayonnement de l’église Saint-Germain-des-Prés, créé à l’initiative de la paroisse, a pour objet statutaire le financement du programme pluriannuel de la restauration de la totalité des décors intérieurs, des vitraux et des fresques de l’église.

NOS PARTENAIRES

FONDS DE DOTATION
POUR LE RAYONNEMENT
DE L’ÉGLISE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS

3 place Saint-Germain-des-Prés
75006 Paris - France
Tél. +33 (0)1 55 42 81 35
fonds.sgp@gmail.com

En savoir plus

MENTIONS LÉGALES

Développé par Gallantier.fr


© 2018 fonds de dotation pour le rayonnement de l’église Saint-Germain-des-Prés

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RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

FICHE n°14 – Élévation ouest du bras nord du transept


  1. Décors architectoniques d’Alexandre Denuelle
    Peints à l’huile-cire sur enduit
  2. Vitraux de Lusson du Mans
    Grisailles à entrelacs et filet de couleur (1864)
  3. Décors figuratifs de Sébastien Cornu (circa 1865)
    Peints à l’huile-cire sur enduit
              a. L’Invention de la Vraie Croix
              b. Saint François d’Assise
              c. Saint Pierre de Saint Jean de la Croix
              d. Saint Jean de la Croix
  4. Boiseries XIXe

 

Description
A la mort d’Hippolyte Flandrin, l’architecte Victor Baltard choisit le peintre Sébastien Cornu pour réaliser le décor du bras nord du transept de l’église. S’inscrivant dans les registres décoratifs mis au point par Alexandre Denuelle, Sébastien Cornu reprend pour la paroi ouest la composition élaborée par Flandrin dans la nef. Ainsi, une large composition représentant l’Invention de la Vraie Croix se déploie sous les vitraux de Lusson du Mans entre lesquels sont représentés des personnages bibliques. Pour cette paroi, l’artiste reprend également la technique de peinture à la cire mise au point par Flandrin.

Restauration et enjeux
De par son encrassement prononcé, ce grand décor pictural est aujourd’hui difficilement lisible depuis le sol. Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale tant sur les scènes historiées que les décors architectoniques afin de redonner à la paroi toute son unité décorative. Ce projet de restauration comprendra également la restauration des boiseries en partie basse et le simple nettoyage des baies hautes (ayant déjà fait l’objet d’une restauration récente).

Test de nettoyage réalisé par les ateliers Arcoa


 

Coût du mécénat
93 447 €

 

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CETTE RESTAURATION
 

Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

FICHE n°15 – Élévation nord du bras nord du transept


  1. Verrière XVIIe
  2. Décors architectoniques d’Alexandre Denuelle
    Peints à l’huile-cire sur enduit
  3. Autel Saint-François Xavier
    Coustou, XVIIe, recomposé par Godde en 1826
  4. Mausolée de Jean Casimir roi de Pologne
    Sculpture de Marsy, 1674, recomposé par Godde en 1826
  5. Victoire sur les moscovites en Lituanie
    Bas-relief en bronze de Jean Thuibaut
  6. Boiseries XIXe

 

Description
Dans le cadre des grands travaux mauristes du XVIIe siècle, l’extrémité du bras nord du transept a été intégralement reprise afin de mettre en oeuvre une grande vitrerie à dé et bordures émaillées. En 2001, celle-ci a fait l’objet d’une restauration complète menée par la Ville de Paris qui a permis de retrouver tout son éclat d’origine.
Les élévations intérieures ont reçu, comme dans la nef, une riche décoration polychrome conçue par Alexandre Denuelle sous la conduite de l’architecte Victor Baltard.
Le décor en faux-appareil et les boiseries des parties bases contrastent ainsi avec la blancheur du marbre de la statue de Jean Casimir, Roi de Pologne. Ce mausolée fut sculpté par Gaspard de Marsy en 1674, puis recomposé par Godde en 1828 lors de sa réinstallation après les troubles révolutionnaires.

Restauration et enjeux
Le projet de restauration prévoit le nettoyage et la remise en cire de la sculpture funéraire en marbre et du bas-relief en bronze attenant de Jean Thibaut. Le socle et le dais en plâtre qui les mettent en valeur seront restaurés avec le nettoyage, la consolidation du support et la reprises des lacunes. Les travaux projetés comprennent également la restauration des boiseries en partie basse et des décors polychromes de Denuelle, tandis que la grande verrière fera l’objet d’un simple nettoyage.

Test de nettoyage réalisé par les ateliers Arcoa


 

Coût du mécénat
97 201 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

FICHE n°16 – Élévation est du bras nord du transept


  1. Décors architectoniques d’Alexandre Denuelle
    Peints à l’huile-cire sur enduit
  2. Autel Saint-François Xavier
    Coustou, XVIIe, recomposé par Godde en 1826
  3. Décors figuratifs de Sébastien Cornu (circa 1865)
    Peints sur toile marouflée

a. La Transfiguration
b. Jésus laissant venir à lui les petits enfants
c. La Mission des apôtres
d. Jésus laissant venir à lui les petits enfants
e. La Descente aux Limbes

 

Description
A la mort d’Hippolyte Flandrin, l’architecte Victor Baltard choisit le peintre Sébastien Cornu pour réaliser le décor du bras nord du transept de l’église. S’inscrivant dans les registres décoratifs préalablement établis par Alexandre Denuelle, Sébastien Cornu ne reprend pas, comme pour la paroi opposée, le principe de composition établi par Flandrin dans la nef. Ainsi, la paroi Est s’organise en quatre scènes historiées équivalentes représentant des épisodes de la vie du Christ. Au centre de chaque scène, le Christ se tient debout dans une attitude similaire laissant penser qu’un même modèle fut repris et adapté. La technique employée diffère également puisqu’il ne s’agit pas de peintures murales mais de toiles peintes réalisées en atelier avant d’être marouflées au mur.

Restauration et enjeux
De par son encrassement prononcé, ce grand décor pictural sur toile marouflée est aujourd’hui difficilement lisible depuis le sol. Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale et de la toile tant sur les scènes historiées que les décors architectoniques afin de redonner à la paroi toute son unité décorative. Ce projet de restauration sera également l’occasion de documenter les techniques de peintures murales employées dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Test de nettoyage réalisé par les ateliers Arcoa


 

Coût du mécénat
90 594 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DE L’AUTEL SAINT FRANÇOIS-XAVIER

FICHE n°17 – Autel Saint-François Xavier – bras nord du transept


  1. Sculpture de saint François-Xavier, par Coustou
  2. Tabernacle en bronze sculpté
  3. Autel en marbre rouge et ornements en bronze
  4. Colonnes en marbre rouge
  5. Chapiteaux et éléments architectoniques en plâtre
  6. Intrados en bos et angelot en cartons pierre dorés
  7. Gloire en bronze
  8. Plaques de dévotion en marbre

 

Description
L’autel du bras nord du transept initialement dédié à saint Placide puis saint Casimir fut entièrement recomposé par Godde après les troubles révolutionnaires. Au centre, la statue de saint François-Xavier, sculptée par Coustou en 1722, fut donnée à l’église par Alexandre Lenoir en 1802 et provient du noviciat des jésuites. Le saint en marbre foule du pied une tête grimaçante et barbue, symbole de l’Idolâtrie.

Restauration et enjeux
Le décor de l’autel saint François-Xavier présente aujourd’hui un encrassement généralisé et de nombreux manques dans ses éléments décoratifs mêlant le bronze, le plâtre et le carton-pierre. Cet ensemble monumental fera l’objet d’une restauration complète avec le nettoyage, la remise en cire des marbres, la reprise des lacunes et la restitution des éléments manquants. Cette opération sera également l’occasion de conforter l’intrados en bois de la niche afin de pallier aux désordres structurels actuels.

Exemples des désordres affectant le décor


 

Coût du mécénat
65 910 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DU GRAND DÉCOR DU XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

FICHE n°18 – Croisée de transept


  1. Décors d’Hippolyte Flandrin
    Médaillons représentant quatre anges sur fond doré
  2. Décors architectoniques d’Alexandre Denuelle
    Peints à l’huile-cire sur enduit
  3. Crucifix
    Bois peint

 

Description
L’autel du bras nord du transept initialement dédié à saint Placide puis saint Casimir fut entièrement recomposé par Godde après les troubles révolutionnaires. Au centre, la statue de saint François-Xavier, sculptée par Coustou en 1722, fut donnée à l’église par Alexandre Lenoir en 1802 et provient du noviciat des jésuites. Le saint en marbre foule du pied une tête grimaçante et barbue, symbole de l’Idolâtrie.

Restauration et enjeux
Le décor de l’autel saint François-Xavier présente aujourd’hui un encrassement généralisé et de nombreux manques dans ses éléments décoratifs mêlant le bronze, le plâtre et le carton-pierre. Cet ensemble monumental fera l’objet d’une restauration
complète avec le nettoyage, la remise en cire des marbres, la reprise des lacunes et la restitution des éléments manquants. Cette opération sera également l’occasion de conforter l’intrados en bois de la niche afin de pallier aux désordres structurels actuels.

Exemples des désordres affectant le décor


 

Coût du mécénat
131 438 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DU GRAND DU GRAND DÉCOR DU XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

FICHE n°19 – Élévation ouest du bras sud du transept


  1. Décors inachevés d’Alexandre Hesse
    Prévus sur toile marouflée
  2. Décors architectoniques d’Alexandre Denuelle
    Peints à l’huile-cire sur enduit
  3. Vitraux de Lusson du Mans
    Grisailles à entrelacs et filet de couleur (1864)

 

Description
En 1870, le peintre Sébastien Cornu meurt après avoir réalisé le décor du bras nord du transept. On choisit alors pour réaliser les peintures du bras sud Alexandre Hesse, élève de Gros, issu d’une grande famille d’artistes. De grandes toiles marouflées devaient initialement s’inscrire dans les registres décoratifs préalablement mis au point par Alexandre Denuelle, mais le décès de l’artiste, en 1879, laisse le décor inachevé. Autre témoin du grand décor conduit par Victor Baltard, deux grisailles à filet de couleurs des ateliers de Lusson du Mans occupent les parties hautes.

Restauration et enjeux
Témoignant d’anciennes infiltrations ayant eu lieu avant la réfection des couvertures, ce décor est aujourd’hui altéré et difficilement lisible de part son encrassement. La base des piles attenantes à la chapelle Saint-Maur souffre d’une usure généralisée liée à la fréquentation de l’édifice Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale ainsi que la réintégration illusionniste des lacunes. L’ensemble sera complété par la restauration des deux grisailles en partie haute sur lesquelles sera mis en place un dispositif assurant une ventilation naturelle continue qui permettra d’éviter les phénomènes de condensation.

Détail des parties hautes et des grisailles de Lusson du Mans


 

Coût du mécénat
89 039 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DE LA GRANDE BAIE MAURISTE DU BRAS SUD DU TRANSEPT

FICHE n°20 – Baie 12 du bras sud du transept


  1. Décors inachevés d’Alexandre Hesse
    Prévus sur toile marouflée
  2. Décors architectoniques d’Alexandre Denuelle
    Peints à l’huile-cire sur enduit
  3. Vitraux de Lusson du Mans
    Grisailles à entrelacs et filet de couleur (1864)

 

Description
Dans le cadre des grands travaux mauristes du XVIIe siècle, l’extrémité du bras sud du transept est intégralement reprise afin de mettre en oeuvre une grande vitrerie composée de deux lancettes surmontées d’une rose et deux écoinçons. L’ensemble présente un motif à dé et des bordures florales émaillées à l’exception de la rose dont le motif central comporte un tétragramme sacré. Aujourd’hui, l’état sanitaire de la baie est très altéré avec de nombreux verres manquants ou cassés et la flexion de certains panneaux qui présentent une résistance mécanique insuffisante.

Restauration et enjeux
La grande baie mauriste fera l’objet d’une restauration d’envergure nécessitant le montage d’échafaudage tant par l’intérieur que l’extérieur. Les panneaux de la baie seront entièrement déposés et restaurés en atelier après un diagnostic approfondi. Selon les conclusions de ce dernier la dépose des serrureries fixes pourra elle-aussi être envisagée. La restauration de la baie comprendra notamment le nettoyage des panneaux, la suppression des plombs de casse, le remplacement et la restauration des pièces en recherche. Les fers seront brossées et restaurés avec application d’un produit anti-corrosion et mis en peinture. Dans une optique de conservation préventive, Un dispositif assurant une ventilation naturelle continue
sera mis en place en partie basse afin d’éviter les phénomènes de condensation.

Grande baie n°12
Créee au XVIIe et restaurée aux XIXe et XXe siècles


 

Coût du mécénat
171 625 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DU MONUMENT DES CASTELLAN ET DU GRAND DU GRAND DÉCOR DU XIXeme

FICHE n°21 – Élévation ouest du bras sud du transept


  1. Décors architectoniques d’Alexandre Denuelle
    Peints à l’huile-cire sur enduit
  2. Tombeau des Castellan
    Sculpté par Girardon en 1683 et recomposé par Godde en 1826
  3. Panneau de boiseries XIXe

 

Description
A la fin du XVIIe siècle, Charles de Castellan, abbé commendataire de Saint-Evre de Toul finança la décoration du bras sud du transept à la condition qu’un mausolée à la mémoire de sa famille y soit érigé. François Girardon, sculpteur du roi, est alors choisi pour faire ce monument, placé en 1683 dans la chapelle Saint-Maur (à l’emplacement de l’actuel confessionnal).
Après la révolution, le monument est réinstallé dans le bras sud par Hippolyte Godde qui le recompose en 1828. Du mausolé d’origine, il ne reste plus que les deux statues représentant la Fidélité et la Piété tenant les portraits gravés de Louis et Olivier de Castellan. En 1945, ce tombeau fut à nouveau restauré avec la suppression des trophées de plâtre disposés de part et d’autre du tombeau par Godde.

Restauration et enjeux
Dans le cadre du projet de restauration, les parties manquantes, nez et mains, des deux allégories seront restituées avant d’être nettoyées et remises en cire. Le socle en marbre reproduisant l’épitaphe rédigé par Mabillon sera également restauré tout comme les décors réalisés sous la conduite de Victor Baltard : peintures murales d’Alexandre de Denuelle et boiseries en parties basses.

Parties manquantes et altérations des parties basses


 

Coût du mécénat
95 882 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

FICHE n°22 – Élévation est du bras sud du transept


  1. Décors inachevé d’Alexandre Hesse
    Prévus sur toile marouflée
  2. Décors architectoniques d’Alexandre Denuelle
    Peints à l’huile-cire sur enduit
  3. Autel Sainte-Marguerite
    Construit en 1675 par Bullet et remanié par Godde en 1826

 

Description
En 1870, le peintre Sébastien Cornu meurt après avoir réalisé le décor du bras nord du transept. On choisit alors pour réaliser les peintures du bras sud Alexandre Hesse, élève de Gros, issu d’une grande famille d’artistes. De grandes toiles marouflées devaient initialement s’inscrire dans les registres décoratifs préalablement mis au point par Alexandre Denuelle, mais le décès de l’artiste, en 1879, laisse le décor inachevé.

Restauration et enjeux
Témoignant d’une importante infiltration ayant eu lieu avant la réfection des couvertures, ce décor est aujourd’hui altéré et difficilement lisible de par son encrassement. Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale ainsi que la réintégration illusionniste des lacunes. Les nombreux repeints disgracieux issus des précédentes campagnes
de restauration seront également supprimés afin de redonner au décor toute son homogénéité.

Détails des désordres causés par les infiltrations


 

Coût du mécénat
96 247 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DE L’AUTEL SAINTE-MARGUERITE RECOMPOSÉ PAR HIPPOLYTE GODDE

FICHE n°23 – Autel Sainte-Marguerite – bras sud du transept


  1. Sculpture en marbre de sainte Marguerite, par Jacques Bourlet, 1705
  2. Tabernacle en chêne doré
  3. Autel en marbre et ornements en bronze
  4. Colonnes en marbre rouge
  5. Chapiteaux et éléments architectoniques en plâtre et décor en carton pierre
  6. Plaques de dévotion en marbre

 

Description
A la fin du XVIIe siècle, Charles de Castellan, abbé commendataire de Saint-Evre de Toul finança la décoration du bras sud du transept à la condition qu’un mausolée à la mémoire de sa famille y soit érigé. Plusieurs projets furent conçu par Pierre Bullet, intégrant au centre la statue de sainte Marguerite, sculptée par Jacques Bourlet, moine convers de l’abbaye en 1705. Après la révolution, l’autel fut réinstallé par Hippolyte Godde, qui recomposa l’autel en marbre et bronze orné d’un tabernacle doré à la mixtion représentant l’Agneau mystique.

Restauration et enjeux
Le décor de l’autel Sainte-Marguerite présente aujourd’hui un encrassement généralisé et de nombreux manques dans ses éléments décoratifs mêlant le bronze, le plâtre et le carton-pierre. Cet ensemble monumental fera l’objet d’une restauration complète avec le nettoyage, la remise en cire des marbres, la reprise des lacunes et la restitution des éléments manquants.

Détails des désordres


 

Coût du mécénat
52 687 €

 

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CETTE RESTAURATION
 

Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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RESTAURATION DU GRAND DÉCOR XIXeme RÉALISÉ SOUS LA CONDUITE DE VICTOR BALTARD

FICHE n°24 – Première travée nord de la nef


Vitraux de Lusson du Mans
1. Grisailles de la nef 1857

Décors figurés d’Hippolyte Flandrin
Peints à l’huile-cire sur enduit entre 1856-1863
2. Adam et Eve
3. Abel et Enoch4. L’Annonciation
5. Le Buisson ardent
6. Rinceaux
7. Frises et arcatures

Décors non figuratifs d’Alexandre Denuelle
8. Chapiteaux polychromes
9. Voûte semée de fleurs stylisées

Description
Entre 1855 et 1863, l’architecte Victor Baltard conduit un vaste programme décoratif pour la nef de Saint-Germain des Prés. Il fait alors appel à des artistes renommés comme Alexandre Denuelle ou Hippolyte Flandrin qui développe ici une grande composition en frise articulant les scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament autour de l’axe central de chaque travée. 
Débutant le cycle iconographique, l’Annonciation et le Buisson ardent se développe sous les figures d’Adam et Eve et de deux patriarches. Cette réalisation est l’occasion pour l’artiste de préciser sa technique de peinture à la cire, procédé déjà employé dans le chœur de l’église. Ce grand décor mural est accompagné par un vitrail en grisaille produit par les ateliers de Lusson du Mans conférant à l’ensemble une grande unité.

Restauration et enjeux
Fortement encrassé et ayant subi des altérations dues à l’humidité, ce décor pictural exceptionnel est aujourd’hui difficilement lisible depuis le sol. Le projet de restauration prévoit le nettoyage et le refixage de la couche picturale afin de redonner à l’oeuvre son unité de lecture. Ce projet de restauration sera également l’occasion de documenter l’un des rares décors muraux
peints à la cire.

L’Annonciation et le Buisson ardent, gravés par Poncet, élève de Flandrin


 

Coût du mécénat
90 648 €

 

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Agence Pierre-Antoine Gatier, ACMH, 2015

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